L’Age d’Or de Bougival
les Impressionnistes
C’est la « Belle Époque », avec ses promenades, ses canotiers, ses guinguettes, ses restaurants et ses hôtels.
Le Bal des Canotiers à Bougival et le Bal de la Grenouillère à Croissy se font concurrence et les Parisiens s’y bousculent. On canote partout, des régates et des joutes sont organisées chaque année, les Casinos de Rueil-Malmaison et de Bougival ont un succès éphémère dans les années 1880.
Attirés par ce cadre enchanteur d’eau, d’îles, de coteaux et par son accès facile, les peintres arrivent sur nos bords de Seine.
C’est Turner qui, le premier, est séduit. Corot et Louis Français le suivront. Renoir, Monet, Pissarro, Sisley, Berthe Morisot feront vibrer la lumière, l’eau, le ciel, la nature et les visages. Les historiens d’art situent ici le « berceau de l’Impressionnisme ». Vlaminck et le « Fauvisme » prendront leur suite, et la tradition de la peinture restera désormais attachée à notre ville.
De nombreux hommes de lettres, compositeurs, savants et célébrités de l’époque avaient su reconnaître le charme et la douceur de vivre à Bougival. Certains y trouvèrent leur inspiration, comme Georges Bizet, qui y composa « Carmen », Ivan Tourgueniev, qui y vécut auprès de son égérie, Pauline Viardot. Alexandre Dumas fils y séjourna avec Marie Duplessis, qui lui inspira « la Dame aux Camélias ».
Aujourd’hui, Bougival garde son caractère de petite ville de l’Ile de France. La rue principale, les quais où sont situés la plupart des commerces, artisans, restaurants, sont idéalement placés face à la Seine. Grâce à son cadre boisé admirable, à ses sites impressionnistes préservés, il est encore possible de l’imaginer telle que les peintres et les écrivains ont pu la voir et l’aimer.